par Piano » 27 mars 2020 14:48
Bonjour Clémence.
Tout d’abord, je suis désolé pour Julien que vous ayez dû faire interner votre fils, suite à une crise aigüe, mais j’espère que là où il est, il est en sécurité. Les médicaments l’ont calmé, tant mieux. Et Estelle, je suis désolé pour votre mère qu’elle soit malade en phase avancée. J’espère qu’elle est protégée dans l’Ephad qui où il y a beaucoup de soucis.
Effectivement le confinement est nécessaire dans la catastrophe liée au Covid que nous vivons, et nous oblige à nous retrouver ensemble. Néanmoins, la vie n’en continue pas moins, au ralenti, certes, mais avec ses moments plus ou moins heureux. Votre mari est malade mais il ne le reconnait pas, du moins pas de façon explicite. Son comportement, alors que vous le protégez simplement, est qu’il vous traite de nazi et de collabo et vous empoigne. Il est dans l’excès. La réalité, c’est qu’il est malade et qu’il n’est pas vraiment, de mon point de vue, responsable de ses symptômes. Je ne veux pas l’excuser, mais Comme le dit Estelle, c’est important que les enfants le sachent. Leur père n’est pas méchant, il est malade. C’est différent. C’est peut-être sa façon inversée d’aimer en tant que lien. Votre mari a le droit d’être malade, même si parfois ce n’est pas agréable. Le déni ne rend pas les choses faciles mais peut-être en sortira-t-il un jour prochain. Et vous êtes en première ligne.
Dans la dérogation de déplacement il y a une case Santé avec déplacement autorisé en cas d’affection longue durée. La réalité est que votre mari serait dans cette situation.
Faire quelques exercices physiques à côté de chez vous est autorisé également. Je ne sais pas ce qu’aura dit le médecin que vous avez vu ensemble, mais c’est important pour vous et les enfants de pouvoir souffler tous les jours. De l’intégrer comme un tiers, un espace possible, tout en faisant très attention au virus.
Si vraiment la situation n'était pas possible une idée serait que vous preniez quelques distances aidés par des amis avec vos enfants. Mais il se retrouverait seul quelques temps et cela pourrait être un souci.
Vous parlez d’un équilibre de vie en temps normal. Cela me fait penser au centre de gravité de la famille. Votre mari a son histoire et il est père également et donc vous êtes une famille qui a un équilibre. Il « faudrait » en terme de centre de gravité faire un petit mouvement pour le retrouver en famille avec et malgré le confinement. Faire une petite chose quotidienne, simple, pour retrouver l’équilibre même si ils y a parfois des déséquilibres. Essayer de passer d’un cercle vicieux à un cercle vertueux même si les choses se croisent. Mais c’est aussi son rôle de père et de membre entier de la famille d’être avec vous et d’avoir des moments tranquilles. Si lui est bien, vous êtes bien. Et les enfants sont bien. Et si vous êtes bien et les enfants aussi, lui est bien. Etc.
Jusqu’à ce nous sortions de ce confinement et de cette catastrophe quand les choses redeviendront, espérons- le, de nouveau normales. Et puis la médecine avance, qui sait, s’il ne pourra pas bientôt bénéficier d’un traitement s’il arrivait. Voilà ce sont quelques idées. Il peut y en avoir d’autres.
A suivre, bon courage à vous et à tous.
Bonjour Clémence.
Tout d’abord, je suis désolé pour Julien que vous ayez dû faire interner votre fils, suite à une crise aigüe, mais j’espère que là où il est, il est en sécurité. Les médicaments l’ont calmé, tant mieux. Et Estelle, je suis désolé pour votre mère qu’elle soit malade en phase avancée. J’espère qu’elle est protégée dans l’Ephad qui où il y a beaucoup de soucis.
Effectivement le confinement est nécessaire dans la catastrophe liée au Covid que nous vivons, et nous oblige à nous retrouver ensemble. Néanmoins, la vie n’en continue pas moins, au ralenti, certes, mais avec ses moments plus ou moins heureux. Votre mari est malade mais il ne le reconnait pas, du moins pas de façon explicite. Son comportement, alors que vous le protégez simplement, est qu’il vous traite de nazi et de collabo et vous empoigne. Il est dans l’excès. La réalité, c’est qu’il est malade et qu’il n’est pas vraiment, de mon point de vue, responsable de ses symptômes. Je ne veux pas l’excuser, mais Comme le dit Estelle, c’est important que les enfants le sachent. Leur père n’est pas méchant, il est malade. C’est différent. C’est peut-être sa façon inversée d’aimer en tant que lien. Votre mari a le droit d’être malade, même si parfois ce n’est pas agréable. Le déni ne rend pas les choses faciles mais peut-être en sortira-t-il un jour prochain. Et vous êtes en première ligne.
Dans la dérogation de déplacement il y a une case Santé avec déplacement autorisé en cas d’affection longue durée. La réalité est que votre mari serait dans cette situation.
Faire quelques exercices physiques à côté de chez vous est autorisé également. Je ne sais pas ce qu’aura dit le médecin que vous avez vu ensemble, mais c’est important pour vous et les enfants de pouvoir souffler tous les jours. De l’intégrer comme un tiers, un espace possible, tout en faisant très attention au virus.
Si vraiment la situation n'était pas possible une idée serait que vous preniez quelques distances aidés par des amis avec vos enfants. Mais il se retrouverait seul quelques temps et cela pourrait être un souci.
Vous parlez d’un équilibre de vie en temps normal. Cela me fait penser au centre de gravité de la famille. Votre mari a son histoire et il est père également et donc vous êtes une famille qui a un équilibre. Il « faudrait » en terme de centre de gravité faire un petit mouvement pour le retrouver en famille avec et malgré le confinement. Faire une petite chose quotidienne, simple, pour retrouver l’équilibre même si ils y a parfois des déséquilibres. Essayer de passer d’un cercle vicieux à un cercle vertueux même si les choses se croisent. Mais c’est aussi son rôle de père et de membre entier de la famille d’être avec vous et d’avoir des moments tranquilles. Si lui est bien, vous êtes bien. Et les enfants sont bien. Et si vous êtes bien et les enfants aussi, lui est bien. Etc.
Jusqu’à ce nous sortions de ce confinement et de cette catastrophe quand les choses redeviendront, espérons- le, de nouveau normales. Et puis la médecine avance, qui sait, s’il ne pourra pas bientôt bénéficier d’un traitement s’il arrivait. Voilà ce sont quelques idées. Il peut y en avoir d’autres.
A suivre, bon courage à vous et à tous.