par Piano » 08 mai 2020 08:13
Bonjour Axelle
Un proverbe dit que le pire n’est jamais certain. Si je comprends bien, la colère serait là depuis longtemps mais après le test et son résultat défavorable, elle ressortirait de façon explicite. C’est possible que les médecins et la psy qui vous ont accompagnée pour le test aient voulu bien s’assurer que vous étiez à même de recevoir un éventuel résultat défavorable. Et de voire vos limites. Ils ont vu leur point de vue, peut-être.
J’ai été moi-même longtemps suivi par un psychiatre/psychanalyste et je le suis toujours d’ailleurs. C’est en principe un lieu neutre, sécurisant, où tout peut être dit sans aucun jugement. Un espace d’accueil. Alors que la vie extérieure est plutôt faite de jugements. Je crois qu’à 19 ans vous en avez déjà beaucoup sur les épaules Axelle d’autant plus en cas de résultat défavorable du test. C’est un moment important de votre vie. Votre vie entière est à construire, avec et malgré votre père et votre oncle tous les deux malades. L’aide dans ce contexte peut être précieuse.
Une histoire indienne dit que si vous devez boire un verre d’eau salée, si le verre est trop petit, l’eau est imbuvable, comme l’eau de mer. Mais si vous prenez un plus grand verre avec plus d’eau, alors le sel passe sans souci. Il vous faut du temps Axelle et de la vie.
Si demain une première parade à la MH était trouvée, toutes nos hypothèses un peu alarmistes pourraient tomber. On peut ne rien trouver, mais on ne sait pas. Qui sait ? Donc dans le « tout de bon » de Julien, il y a du vrai, je trouve également. Il ne s’agit pas de faire abstraction de tout le reste en oubliant la réalité, mais de vivre dans une plus grande conscience parce que le temps est précieux. Et Clémence témoigne d’un très bon ressenti de l’aide qu’un(e) psy peut donner.
A votre disposition, bon courage à vous et à tous.
Bonjour Axelle
Un proverbe dit que le pire n’est jamais certain. Si je comprends bien, la colère serait là depuis longtemps mais après le test et son résultat défavorable, elle ressortirait de façon explicite. C’est possible que les médecins et la psy qui vous ont accompagnée pour le test aient voulu bien s’assurer que vous étiez à même de recevoir un éventuel résultat défavorable. Et de voire vos limites. Ils ont vu leur point de vue, peut-être.
J’ai été moi-même longtemps suivi par un psychiatre/psychanalyste et je le suis toujours d’ailleurs. C’est en principe un lieu neutre, sécurisant, où tout peut être dit sans aucun jugement. Un espace d’accueil. Alors que la vie extérieure est plutôt faite de jugements. Je crois qu’à 19 ans vous en avez déjà beaucoup sur les épaules Axelle d’autant plus en cas de résultat défavorable du test. C’est un moment important de votre vie. Votre vie entière est à construire, avec et malgré votre père et votre oncle tous les deux malades. L’aide dans ce contexte peut être précieuse.
Une histoire indienne dit que si vous devez boire un verre d’eau salée, si le verre est trop petit, l’eau est imbuvable, comme l’eau de mer. Mais si vous prenez un plus grand verre avec plus d’eau, alors le sel passe sans souci. Il vous faut du temps Axelle et de la vie.
Si demain une première parade à la MH était trouvée, toutes nos hypothèses un peu alarmistes pourraient tomber. On peut ne rien trouver, mais on ne sait pas. Qui sait ? Donc dans le « tout de bon » de Julien, il y a du vrai, je trouve également. Il ne s’agit pas de faire abstraction de tout le reste en oubliant la réalité, mais de vivre dans une plus grande conscience parce que le temps est précieux. Et Clémence témoigne d’un très bon ressenti de l’aide qu’un(e) psy peut donner.
A votre disposition, bon courage à vous et à tous.